Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Skip to content

Photographier ses objets de valeur pour mieux les protéger

Les biens culturels, qu’il s’agisse d’objets d’art proprement dits ou de biens qui présentent un intérêt patrimonial évident, sont aujourd’hui la cible de vols destinés à alimenter un trafic important.

POURQUOI PHOTOGRAPHIER SES OBJETS DE VALEUR ?

Ces atteintes au patrimoine public, mais aussi et surtout privé entraînent une dispersion des objets, qui sont très rapidement disséminés sur le territoire national et souvent à l’étranger. L’identification des objets volés est la clef des enquêtes conduites dans ce domaine par les services de police, elle permet d’une part de confondre les acteurs de ce trafic, et d’autre part de restituer les objets à leur légitime propriétaire. Pour faciliter cette identification, l’Office Central de lutte contre le trafic des Biens Culturels (OCBC) dispose de la base de données TREIMA, photothèque nationale d’objets volés, alimentée par la police et la gendarmerie nationales.

Ainsi, afin de permettre aux forces de l’ordre d’identifier rapidement et sûrement un objet volé, il est important que les propriétaires en fournissent des photographies. Pour que celles-ci soient exploitables, elles doivent obéir à un certain nombre de règles. Il s’agit là uniquement de recommandations, toutes ne pourront pas être suivies car parfois techniquement difficiles à réaliser en raison du poids, de la taille ou de l’emplacement des objets (exemple : prendre une armoire de face avec suffisamment de recul pour l’avoir de face et en entier).

Ces photographies doivent être conservées dans un ou plusieurs endroits sûrs afin qu’elles ne puissent pas être dérobées en même temps que l’objet. Il est conseillé d’y ajouter une description textuelle la plus précise possible, comprenant notamment des informations telles que l’époque, les dimensions, le poids et tout autre détail permettant d’identifier avec certitude l’objet (ex. : description des restaurations qui ont pu être faites).

Ce descriptif est particulièrement important pour des objets fabriqués en série (horlogerie, bronzes, meubles…) qui doivent absolument être individualisés afin de pouvoir être attribués avec certitude à leur propriétaire. Un modèle de fiche descriptive est proposé en annexe. La photographie numérique doit être privilégiée, pour une exploitation plus rapide des éléments transmis.

Ces informations (photographies et descriptions) doivent être stockées de préférence sur un support informatique mobile (de type CD-Rom, pour une plus grande longévité), et être communiquées le plus rapidement possible aux services d’enquête, y compris par Internet, afin de réduire le délai entre la constatation du vol et l’intégration dans la base TREIMA. La qualité des informations et la rapidité de leur transmission peuvent conditionner le succès des enquêtes et donc la récupération des objets volés.

Photographier ses objets de valeur, en respectant au mieux les préconisations de ce guide, c’est augmenter les chances de retrouver son bien disparu.