LA DÉFINITION LÉGALE DU DÉLIT DE FUITE :
Le délit de fuite est le fait, pour le conducteur d’un véhicule quelconque, de ne pas s’arrêter, sachant qu’il vient de causer ou d’occasionner un accident.
Que doit-on entendre par conduite d’un véhicule quelconque ?
Les véhicules auxquels s’applique ledit code : voitures particulières, poids lourds, trolleybus, véhicules agricoles, forestiers et de travaux publics, véhicules à traction animale, tricycles et quadricycles à moteur, motocyclettes, cyclomoteurs, cycles sans moteur.
QUELLE PEUT ÊTRE LA SANCTION PÉNALE ?
Le délit de fuite est prévu et réprimé par l’article 434-10 du code Pénal, les peines prévues sont deux ans d’emprisonnement et 30.000€ d’amende. Lorsqu’il y a lieu à l’application des articles 221-6 et 222-19 du code Pénal (atteintes involontaires à la vie ou à l’intégrité physique de la personne), les peines prévues par ces articles sont portées au double.
• Attention, le véhicule peut être confisqué par le tribunal.
• Vous encourez une suspension de permis de conduire, et un retrait de 6 points.
• Le délit de fuite peut avoir lieu sans qu’il y ait eu contact direct entre la personne ou la chose accidentée et le conducteur du véhicule poursuivi.
• La complicité peut être retenue à l’encontre du ou des passagers.